Ai eu la chance de pouvoir participer à la traversée de Paris 2019, qui s’est déroulée dimanche 15 septembre. Epreuve organisée par le club de l’ACBB, avec une présence forte de très nombreux clubs nationaux et internationaux. Des équipages très variés, en age, genre et embarcations, avec la présence notable de différents pays, Ecosse, Irlande, Pays-Bas, Allemagne, Espagne (liste ni exhaustive ni limitative).

Avant départ

Petit déjeuner sympatiquement organisé dans une grande salle dès 5H du matin, alors qu’il fait bien évidemment encore nuit. Chacun se prépare, et les toilettes sont prises d’assault. La théorie du genre ne s’applique plus, les filles squattent tout, et notamment les toilettes masculines ;-)

Le départ

Un départ mass-start avec plus de 200 navires. Feux de signalisation agités par 5 personnes sur le pont de Sèvres pour la préparation au départ. Salutations rendue aux organisateurs par l’ensemble de la flotte, en tapotant la coque … Respect et émotions.

Photos prises en course

La course est longue de 28 kilomètres, et la navigation fluviale reprend ses droits à 10H pour les péniches et 11H pour les bateaux mouches. Présence adéquat des navires de sécurité sur la Seine pour réguler le flux.

Les difficultés notables de navigations sont multiples.

Tout d’abord, une variation important du fleuve en fonction du lieu. Entre Sèvres et Paris, houle de 50 cm rendant difficile la pratique. Eaux beaucoup plus calme au sein de Paris.

Ensuite, la largeur du fleuve varie largement au long du parcours, rendant certains passages plus difficiles. Notamment, les goulets d’étranglements sous les ponts de l’ile Saint Louis (pont neuf, pont Saint Michel et pont des coeurs) occasionnent mini-embouteillages sur l’eau.

Enfin, les caractéristiques particulières de cette course. C’est une randonnée, très prisée, qui permet de découvrir la capitale sous un autre angle. Cela donne lieu à des arrêts intempestifs des équipages à tout moment et au milieu du bassin de préférence … photos, photos, photos … ceci, étant encore accentué par la forte densité de navigation occasionnée par les 200 navires.

Pour les amateurs de vidéos, en voici une qui se concentre sur les yolettes du club CERAMM.

Retour à terre et restauration

Débarquement tranquille malgré la multitude. Tous fatigués, cela se ressent car le chariot de transport de yolettes n’est vraiment pas de trop à l’arrivée.

Longue queue pour le déjeuner et ambiance toujours aussi paisible et conviviale. Une organisation vraiment réussie.

A noter, l’admirable organisation de l’épreuve. C’est efficace, léger et jamais contraignant. Réellement inspirant. Bravo au club de l’ACBB.